mardi 3 novembre 2015

Une stratégie de sortie pour les traîtres

[An Exit Strategy for Traitors]
[Ein Fluchtplan für Verräter]
[Предательская стратегия ухода]
[Una strategia di uscita per Traditori]

[Note de Dmitry Orlov

L'Allemagne, pays au centre de l'Union européenne et son économie puissante, est quelque chose comme un trou noir. 70 ans après la chute du nazisme, c'est encore un pays occupé, sous la domination militaire et politique des États-Unis. La presse nationale, populairement appelé Lügenpresse (la presse couchée) fait fidèlement écho à la ligne du parti décidée à Washington.

Les politiciens veules de l'Allemagne, populairement renommés, passant de Volksvertreter (représentants du peuple) à Volksverräter (traîtres au peuple) ne sont pas mieux. Nous sommes donc incapables de voir ce qui se passe réellement là-bas, comme l'Union européenne est en train, avec les mots du ministre des affaires étrangères de la Russie, Sergueï Lavrov, de se «suicider» en laissant entrer les hordes d'invasion du Moyen-Orient. Et donc ce bref rapport d'Alex, qui nous raconte ce qu'il voit, est le bienvenue.]

Vous rappelez-vous la dernière fois que vous avez vu un homme avec des yeux sauvages, des vêtements étranges et un signe géant autour de son cou disant: «la fin est proche» ? «Ridicule et pathétique!», vous pourriez avoir pensé. Maintenant, imaginez la réalité de votre pays changeant de semaines en semaines à un point où vous arrivez à la même conclusion que lui, sentant soudain que son approche pourrait être raisonnable après tout. Quand une grande partie de vos compatriotes humains attrapent une étrange maladie, celle qui mène à une folie terminale plus vite que la pire épidémie de zombies, vous pourriez avoir à découvrir pour vous des stratégies plus viables.

Ceci est exactement ce qui se passe pour moi, ainsi que pour la plupart des gens que je connais, maintenant, ici même dans notre Allemagne, championne de l'exportation, modèle de la démocratie. Les gens sensés se trouvent isolés et impuissants au milieu de politiciens fous, d'une presse hostile, de communautés paralysés et d'une grande foule inerte incapable même de comprendre ce qui se passe. Je suis bien sûr en train de parler de la soi-disant «crise des réfugiés», mais parce que ce nom même travaille contre nous, je vais l'appeler ce qu'elle est vraiment, une guerre contre l'Europe au moyen d'une invasion. Il est maintenant d'une importance vitale d'appeler les choses par leur nom, parce que c'est ce qui distingue l'ami de l'ennemi.

Mais il est encore plus important de comprendre pourquoi c'est une guerre plutôt qu'une crise provoquée par des réfugiés. Tout les développements de cette «crise» portent la marque d'une opération militaire ou de services secrets.

Tout d'abord, regardez le calendrier et l'ampleur du phénomène. Cela a vraiment décollé autour de septembre, et en moins de deux mois, il est déjà une menace pour la stabilité de l'Europe dans son ensemble, à un point où même les «Leaders» européens parlent de la fin de l'Union européenne. Des chiffres crédibles ne sont pas disponibles, mais le gouvernement allemand estime que le nombre de «réfugiés» qui sont déjà arrivés, se situe quelque part entre un et deux millions, de sorte que le nombre réel est probablement beaucoup plus grand. Presque tous les camps sont débordés avec beaucoup plus de personnes qu'annoncé par les médias. Certaines villes sont contraintes de faire face à un nombre de «réfugiés» qui fait plus que doubler sa population réelle.

Demandez-vous, pourquoi des millions d'hommes (l'écrasante majorité sont des hommes jeunes) ont soudainement et collectivement décidé de laisser leur famille derrière eux, de quitter leur pays, de voyager sur des milliers de kilomètres avec en tête des destinations spécifiques comme l'Allemagne, l'Autriche ou la Suède, en ignorant tous les autres pays sûrs en chemin ? Qui leur a dit que cela en valait la peine ? Où ont-ils tous obtenu de l'argent pour payer pour cela ? Pourquoi n'y a-t-il eu absolument aucun effort aux frontières pour les arrêter ? Pourquoi cela n'a-t-il pas commencé plus tôt ? Après tout, le Moyen-Orient est une zone de guerre depuis des années, depuis que les États-Unis ont exploité le 9/11 pour commencer à “propager la démocratie”. Comment cela a-t-il pu se produire en quelques jours, quelques semaines au plus. Est-ce que les cent mille premiers ont envoyé un message aux autres pour leur dire qu'ils pouvaient venir eux aussi ? Si oui, comment ?

Deuxièmement, regardons les caractéristiques du «réfugié» moyen. Pourquoi sont-ils tous bien nourris, bien vêtus, des hommes jeunes, sûrs d'eux, ne montrant aucun signe de stress ou de difficultés ? Pourquoi ont-ils laissé leurs familles derrière eux ? Savent-ils que leurs épouses et leurs enfants pourront les suivre plus tard ? Si oui, comment ? Pourquoi ces hommes ne veulent-ils pas rester là-bas pour essayer de sauver leur pays ? Pourquoi ont-ils tous des téléphones portables de grande qualité et comment possèdent-ils un crédit de communication apparemment sans fin ? Il est clair que les «réfugiés» ont été précisément informés du genre d'avantages sociaux qu'ils peuvent exiger, et comment s'y prendre pour le faire, et donc ils sont audacieux et deviennent violent s'ils rencontrent une résistance. Ils exigent même des traitements médicaux coûteux, qui sont accordés et pris pour acquis. Pourquoi ?

Il n'y a pas aucune vérification des antécédents pour quiconque, naturellement, parce qu'il n'y a pas le temps pour faire dix mille ou plus de ces vérifications d'antécédents chaque jour. Pour ce que nous savons, ces personnes pourraient être des criminels, des mercenaires ou des terroristes. Un nombre inconnu ont des maladies graves, telles que l'hépatite, la tuberculose et même la peste. Personne ne garde de trace de cela, personne ne les enregistre, personne ne limite leur liberté de mouvement. Ceux qui se laissent enregistrer, ont la plupart du temps des passeports falsifiés syriens émis en Turquie, distribués comme des bonbons, même pour des Africains noirs qui ne ressemblent en rien à des Syriens. Des dizaines de milliers de «réfugiés» «disparaissent» de leurs camps. Certains ont même arrêté les trains spéciaux à mi-chemin de leurs destinations en tirant le frein d'urgence et ont disparu sans laisser de traces. Où et pourquoi ? On ne le sait pas. Personne ne pose de questions, mais ce qui est clair, c'est que nous avons complètement perdu le contrôle sur le territoire européen.

Troisièmement, il y a cette petite affaire de collaboration et de trahison. Même si cela est une authentique crise de réfugiés, pourquoi est-ce qu'aucun des politiques du gouvernement allemand / européen n'y donne du sens ? Et pourquoi la presse agit-elle continuellement et uniformément en faveur de ces politiques, et pourquoi est-elle carrément hostile envers la population européenne ? Si des millions de personnes doivent fuir un péril immédiat, il y a beaucoup de façons différentes pour en prendre soin sans mettre en danger l'intégrité de l'Europe et ruiner plusieurs budgets nationaux. Mais au lieu de discuter de ce qui doit être fait, comment le faire et comment payer pour cela, le plan semblait être prédéterminé, décidé et fixé depuis longtemps.

La «solution» politique consiste à injecter dans chaque ville et village en Allemagne, en Autriche et en Suède, des personnes d'origine et aux intentions inconnues. Ceci est accompagné de communiqués saluant le processus, sous-estimant leur nombre et supprimant les rapports des crimes commis par les «réfugiés», accablant et diabolisant toute forme d'opposition. Chaque branche du gouvernement, toutes les autorités et les partis, de concert avec la presse, se serrent les coudes pour assumer la promotion de ce programme contre l'indignation écrasante de leurs citoyens et fermant les yeux sur le fait que cela est contraire à la loi. La censure, la propagande, les discours de haine, de chantage, les diffamations et le rejet clair des droits démocratiques fondamentaux contre toute opposition, sont tout simplement en train d'exploser en ce moment. Un exemple de cela est le vice-chancelier de l'Allemagne, Sigmar Gabriel, a appelé “Pack” (vermine) une partie non définie, mais grande de la population allemande qui ose s'opposer à cette folie.

Toute personne qui prend position en Allemagne aujourd'hui, s'opposant à toute politique du gouvernement concernant les réfugiés, est insultée sévèrement et étiquetée comme extrémiste de droite, criminel haineux et danger pour la société. Certains sont mis en avant et persécutés en public à l'aide de vastes campagnes de diffamation. L'auteur Akif Pirinçci est devenu la dernière victime après avoir fait un discours à une manifestation PEDIGA, l'accusation portée contre lui étant fondée sur un mensonge flagrant.

Même la protestation la plus pacifique est immédiatement menacée d'une interdiction. Tout discours ou publication mentionnant le mot trahison ou des accusations comparables fait instantanément l'objet d'enquêtes sur la base de charges comme démagogie ou incitation à la haine. Les exemples actuels peuvent être trouvés chaque jour dans les principaux points de vente traditionnels tels que Der Spiegel, Die Welt, Bild et autres. Si cette situation est survenue par hasard, un tel consensus spontané aurait été extrêmement improbable. Mais dès le premier jour, on a vu une campagne de propagande / de diffamation évidente contre la vérité et contre les intérêts de la population européenne.

La presse allemande, elle-même, a obtenu un nouveau surnom : «Lügenpresse» (la presse couché [Les merdias, Ndt]) est un mot qui peut être entendu à chaque coin de rue. En privé, les responsables politiques sont appelés des traîtres tout le temps.

La compagnie nationale de chemin de fer a reçu l'ordre d'offrir des trains spéciaux gratuits pour les «réfugiés», les amenant dans tous les coins de l'Allemagne le plus rapidement possible tout en retardant les trains réguliers. Les maisons et les appartements vacants sont confisqués par la force et livrés à des «réfugiés» gratuitement. Chaque «réfugié» dans des logements locatifs, reçoit de la communauté, jusqu'à 400 Euros par personne et par mois. Voici une grande opportunité pour certains salauds pour se faire de l'argent très vite, sur le dos d'Allemands malades et de personnes âgées sans abri.

La police et la presse ont reçu l'ordre de supprimer les rapports sur tous les crimes que les «réfugiés» commettent, de sorte que vous n'en trouverez pas dans la presse, ni même dans les rapports de police. Mais si vous demandez autour de vous, vous entendrez beaucoup d'histoires sur les agressions et les viols qui sévissent dans chaque ville et de nombreuses communes en Allemagne. Certains camps de «réfugiés» ont brûlé, mais la plupart ont été brûlés par leurs habitants, la plupart du temps en signe de protestation ou en raison de désaccords mineurs. Les sirènes de police se font entendre dans chaque ville chaque heure maintenant.

Lorsque les «réfugiés» ont commencé par des vols à l'étalage, puis des raids dans les supermarchés, le gouvernement a dit aux détaillants de garder le silence à ce sujet, et a payé pour tout ce qui a été endommagé ou volé depuis. Les seules exceptions sont l'alcool et les cigarettes, tous les autres produits de vente au détail sont libres, sans poser de questions.

Le secteur des petites entreprises a déclaré que les «réfugiés» étaient inemployables, en raison de leur non qualification, du refus de travailler et du manque de compétences linguistiques. Cependant, les experts dans la presse y voient en quelque sorte une «grande opportunité» pour faire croître l'économie. Il n'y a aucune discussion critique et aucun plan pour l'avenir. Le seul conseil que la chancelière Merkel a donné à l'Allemagne était «Wir Schaffen das» (Nous le ferons), sans élaborer exactement ce que nous allons faire, ni comment. Mais quiconque est assez courageux pour penser par lui-même peut facilement le deviner.

Pour faire court, tout le bon sens politique et l'instinct humain interdirait un tel comportement irresponsable et potentiellement irréversible, pour ne pas mentionner qu'il est illégal. Son résultat final est clairement visible: c'est soit la ruine de l'Europe, principalement les pays ciblés par les «réfugiés», que sont l'Allemagne, l'Autriche et la Suède ou la guerre. Comme je ne crois pas qu'il soit possible d'avoir des coïncidences ou une stupidité de cette ampleur, cela est soit de la trahison soit de la haute trahison. Au moins deux accusations ont été déposées contre le gouvernement actuel, l'un pour crime d'immigration organisée, et une autre tout récemment pour haute trahison. Environ 400 personnes en sont à l'origine. Elles sont peu susceptibles de réussir, parce que le pouvoir judiciaire est complice. Mais si ce n'est visiblement pas de la haute trahison actuellement, cela le deviendra donc dans quelques semaines, appelé ainsi par tout le monde, parce qu'il n'y a pas de fin en vue.

Le reste de la société organisée est tout aussi traître. La presse s'est elle-même ouvertement déclarée ennemi de la démocratie et du public en général, et au mieux, des collaborateurs. L'église, même si elle est immédiatement menacée par un Islam violent, prie pour plus d'immigrants, damnant les personnes qui osent émettre des doutes. L'intelligentsia est soit silencieuse soit applaudit leur (notre) altruisme. La trahison est complète. La police et l'armée sont complètement dépassées. L'armée a été réduite en taille depuis longtemps au point de la rendre d'une inefficacité totale et cela a été souligné par des missions internationales. La police n'est tout simplement pas équipée pour gérer des millions d'ennemis potentiels se déployant dans toute l'Europe, en attendant l'ordre d'attaquer.

Pour les observateurs étrangers, cela peut sembler farfelu et exagéré. Mais considérez ceci: dans certaines régions d'Allemagne, lorsque vous appelez la police maintenant, personne ne répond au téléphone. Quand ils le font, ils sont incapables de faire quoi que ce soit. Un de mes amis a appelé la hotline de la police (et non le numéro d'urgence local habituel) et on lui a conseillé de former une sorte de milice pour résoudre le problème. Une ville de 600 habitants a une douzaine de policiers tout au plus, mais souvent environ un millier de «réfugiés» à gérer. Personne ne viendra à leur aide si ces «réfugiés» décident de prendre ce qu'ils semblent croire leur être déjà du parce que quelqu'un le leur a dit, je suppose. Nous sommes à la dérive dans un océan d'ennemis, et la ligne de front dans cette guerre longera les paillassons de nos portes d'entrée.

Je me trouve plongé dans un cauchemar, incapable de me réveiller. La plupart des gens se sentent impuissants et ne veulent pas accepter la triste vérité: nous avons été trahis par ceux (excepté peut-être la police et l'armée) à qui nous avions confié notre sécurité et nos espoirs pour l'avenir. Même si la fin de l'économie mondiale, dans sa forme actuelle, me semblait déjà acté, ce genre de trahison avec tout ce que ça implique de mauvaise intention, tout cela m'a pris par surprise. Parmi la vingtaine de mes interlocuteurs à qui j'ai parlé de ce sujet en confiance, absolument tout le monde est convaincu que l'on se dirige vers une guerre civile et rapidement! La seule question qui reste est de savoir si ce sont les Allemands qui la commencent, ou les «réfugiés», ou notre gouvernement ou d'autres facteurs. Nous ne sommes qu'à un accident majeur du chaos absolu. J'ai entendu plusieurs personnes liées aux milieux de la sécurité européenne indiquant que le marché des armes illégales est complètement épuisé, avec de nombreux concessionnaires gardant leurs armes pour leur propre usage personnel. Ceci est une rumeur, mais depuis que nous sommes forcés de compter sur le ouï-dire pour toute information réelle maintenant, j'ai tendance à le croire.

Il y a un petit mouvement de protestation qui fait les manchettes en Allemagne et même à l'international. Le mouvement PEDIGA se rassemble chaque lundi à Dresde pour protester contre la politique d'immigration européenne depuis une année entière maintenant. Ils ont eu beaucoup de soutien depuis que la mauvaise politique d'immigration a donné naissance à cette «Völkerwanderung» (migration de masse) fabriquée. Ce 19 Octobre, premier anniversaire du rassemblement, environ 35 à 40 000 personnes sont venues manifester pacifiquement, seulement pour être attaqué par plusieurs milliers de manifestants «violents» du mouvement Antifa. Un groupe prétendument anti-fasciste, si violent et fasciste dans leur comportement, qu'ils ferait un excellent matériel de recrutement pour les fascistes réels de la SA ou du NSDAP. Un des disciples de PEDIAG a été battu et grièvement blessé avec une barre de fer avant même le début du rassemblement. Plusieurs centaines de policiers ont dû se battre pour leur vie pendant des heures. Le mouvement Antifa, qui est connu par beaucoup comme étant le deuxième organe exécutif du gouvernement, n'est rien officiellement, mais c'est une force mobile efficace pour réprimer la résistance, exactement comme les SA, il leur manque seulement de beaux uniformes. Partout où des manifestations sont annoncées, les membres Antifa s'y rendent pour exprimer leur opinion avec des arguments «qui frappent fort».

Sans surprise, PEDIGA est une cible de choix pour la haine et la diffamation en ce moment. Aussi petit soit-il, les élites semblent le considérer comme un réel danger, puisque la presse aux ordres s'acharne contre lui depuis 1 an sans réussir à l'étouffer. Mais aussi important qu'il puisse être localement, le résultat semble être irréversible. L'invasion a déjà réussi. Chaque jour qui passe, les chiffres tournent de plus en plus contre nous. A présent, le meilleur résultat serait une guerre civile dans les prochains mois, pour inverser cette évolution. Le pire résultat serait une désintégration complète des nations européennes dans la prochaine année, rendant de grandes parties du continent ingouvernables. Le divorce entre le gouvernement et le peuple est presque consommé maintenant. Aucune personne saine d'esprit ne croit plus la presse ou les politiciens. Ceux qui y croient encore se retranchent dans des fantasmes de haine et de haine de soi. Jamais auparavant n'a été plus visible pour moi que cette société est complètement détruite, avec chaque élément clé, agissant contre les intérêts à la fois individuels et collectifs, apparemment suivant des ordres, tout en creusant leurs propres tombes.

Une fois de plus, l'obéissance aveugle a repris la société allemande, mais cette fois sans le consentement par les masses, parce que cette fois la solution finale les concernent. Le chaos qui suivra ne sera en aucun cas un accident: il a est conçu et ordonné.

Une fois encore, est-ce qu'une autre génération aura à répondre à ses petits-enfants : Comment avez vous pu laisser cela arriver ?

Alex S.