mardi 27 octobre 2015

Réduire la techno-sphère, Partie IV

[Shrinking the Technosphere, Part IV]

Dans les parties précédentes de cette série, nous avons commencé à gratter de loin un très vaste sujet : à quoi ressemblerait une stratégie efficace pour amener le changement social rapide nécessaire et éviter les pires ravages d’un changement climatique catastrophique. Ce changement doit introduire des technologies proches de la nature qui ramèneraient la techno-sphère à un équilibre avec la biosphère.

Pour être efficace, cette stratégie doit compter sur la technologie, mais pas dans le sens habituel de gadgets ou de colifichets de fantaisie, dont les exemples suivants me viennent à l’esprit :

• Smartphones et autres gadgets. (Les stupid people ne savent plus comment vivre sans eux.)
• Les éoliennes qui utilisent beaucoup de charbon et de diesel pour être construites et entretenues, qui virent les oiseaux migrateurs du ciel et produisent de l’énergie sous une forme qui ne peut pas être stockée efficacement.
• Les majestueux voiliers qui transportent le chocolat, le café et le vin du commerce équitable pour ravir les gourmets efféminés dans les pays du premier monde.

Non non non ! La technologie en question est une technologie politique, conçue pour surmonter la force impressionnante de l’inertie sociale et provoquer la mise en mouvement de la société dans une direction vers laquelle elle ne veut d’abord pas bouger.

La technologie politique offre les moyens de :

mardi 20 octobre 2015

Réduire la techno-sphère, Partie III

[Shrinking the Technosphere, Part III]

Avant cette série d’articles, j’ai expliqué comment, aux États-Unis, des intérêts particuliers utilisent des technologies politiques pour maintenir la population dans l’ignorance. Nous avons également montré comment ces efforts finiront par échouer, soit par le biais de contradictions internes ou parce que les parasites finiront par tuer l’hôte. Nous allons maintenant tourner notre attention vers les technologies politiques utilisées par les États-Unis contre le reste du monde. Cela peut sembler une digression à la tâche de répondre à la question brûlante, à savoir comment apporter des changements sociaux afin d’éviter la catastrophe climatique, mais c’est nécessaire.

La longue liste des technologies politiques utilisées aux USA (Partie II) pour garder les Américains sous contrôle, nous a aidé à montrer à quel point ces technologies sont envahissantes et destructrices. Nous en sommes maintenant à trouver des moyens pour neutraliser ces technologies parce que les Américains ont échoué à le faire. Pour trouver des exemples de moyens efficaces afin de les neutraliser, nous devons regarder ce que les États-Unis ont tenté d’appliquer au reste du monde, et qui a échoué.

mercredi 14 octobre 2015

Réduire la techno-sphère, Partie II

[Shrinking the Technosphere, Part II]

Les technologies politiques ont trois objectifs principaux:

1. Changer les règles du jeu entre les participants dans le processus politique.
2. Introduire dans la conscience de masse de nouveaux concepts, des valeurs, des opinions et des convictions.
3. Manipuler directement le comportement humain à travers les médias de masse et les méthodes administratives.

Les technologies politiques poursuivent ces objectifs tactiques en conformité avec des impératifs stratégiques, plus élevés, et c’est seulement la nature noble de ces impératifs élevés qui peuvent justifier l’utilisation de ces moyens non démocratiques, tenus d’une main ferme. Oui, la fin justifie les moyens, de temps en temps. Il vaut mieux, pour sauver l’humanité et le monde naturel, utiliser des moyens non démocratiques que de les laisser s’éteindre en adhérant à ceux qui sont strictement démocratiques.

mardi 13 octobre 2015

Réduire la techno-sphère, Partie I

[Shrinking the Technosphere, Part I]

Le 28 Septembre, en s’adressant à l’Assemblée générale de l’ONU, M. Poutine a proposé «la mise en œuvre des technologies proches de la nature, qui permettront de rétablir l’équilibre entre la biosphère et la techno-sphère». C’est nécessaire pour lutter contre la catastrophe du changement climatique mondial, parce que, selon Poutine, les réductions d’émissions de CO2, même si elles sont appliquées avec succès, ne seraient qu’un simple report plutôt qu’une solution.

Je n’avais jamais entendu l’expression «mise en œuvre de technologies proches de la nature» avant, donc j’ai Googlé et Yandexé [Yandex est le moteur de recherche russe, NdT], mais rien d’autre n’est sorti que ce discours de Poutine à l’ONU. Il a inventé l’expression. Comme pour les autres expressions qu’il a inventées, telles que «démocratie souveraine» et «dictature de la loi», en voici encore une pour changer la donne. Avec lui, ce ne sont pas des mots jetés dans le vent. Dans chacun des cas, l’expression a jeté les bases d’une nouvelle philosophie de la gouvernance, avec un nouvel ensemble de politiques.

mardi 6 octobre 2015

L’Empire le plus stupide de l’Histoire

[World's silliest empire]

La dérive de l’Empire vers de plus en plus d’idiotie m’a sauté aux yeux, ces dernières semaines. C’est l’Empire le plus stupide du monde. Il l’était certes déjà. Voici que les développements récents manifestent un saut quantique dans son niveau de bêtise.

Le premier élément de l’extrême bêtise a fait surface quand le général Lloyd J. Austin III, le chef du Commandement central des États-Unis, a déclaré lors d’une commission du Sénat que seul un très petit nombre de combattants syriens formés par les États-Unis sont actifs au combat, peut-être aussi peu que cinq [Même 4 ou 5 ?? selon le général pour être précis, NdT]. Le plan de formation et d’équipement a coûté 500 millions de dollars. cela fait 100 millions de dollars par combattant, mais bon, OK, parce que tout est bon tant que les contractants de l’armée qui assurent la formation sont payés. Les choses sont devenues encore plus stupides quand il s’est avéré plus tard que ces quelques combattants avaient même obtenu des voitures volées par ISIS / al-Qaïda en Syrie (quel que soit le nom qu’ils se donnent actuellement). Ils ont donc obtenu leurs véhicules et leurs armes via des prises de guerre d’ISIS.