Lorsque nous nous trouvons dans le besoin d’un miracle, il existe une formule simple qui peut être appliquée: «Ne paniquez pas, faites le point et faites la prochaine chose logique.» Si l’on applique cette formule, que l’on maintient le cap et une attitude positive, le chevalier blanc de la providence peut intercéder en notre faveur.
Cela ne veut pas dire que la relation entre l’action et sa conséquence peut être évitée. Il n’y a pas de baguette magique pour l’absolution d’une vie d’excès ineptes. Dans le cas de notre consommation collective délirante, nous avons provoqué la sixième extinction de masse (à ajouter aux précédentes, qui sont évidentes dans le dossier géologique de la Terre), nous avons créé un système financier chaotique avec des déséquilibres graves, et nous avons permis à notre culture de se dégrader si loin, qu’une figure aussi dommageable que celle de Donald Trump a été autorisée à devenir un candidat crédible pour le poste de personne soi-disant la plus puissante du monde. Ce sera un long chemin pour revenir à un semblant d’équilibre raisonnable.
Le Club Orlov
théorie et pratique de l'effondrement
mardi 12 avril 2016
mardi 5 avril 2016
Les 150 liens forts: Une voie vers un avenir différent
Le capitalisme créatif, le capitalisme éthique, le capitalisme altruiste, le capitalisme naturel, le capitalisme vert, le capitalisme distribué et démocratique. Le capitalisme 2.0 ?
Le capitalisme est livré avec un pot-pourri de préfixes aux doux parfums, qui tous présument que le capitalisme a quelque chose de mauvais en soi. Nous entendons couramment quelques autres suffixes comme le capitalisme de copinage ou le capitalisme débridé, qui suggèrent que nous ne l’exploitons pas correctement.
Peut-être est-ce le capitalisme de Boucle d’or dont nous avons besoin ? Pas trop méchant, avec juste la bonne quantité de bonne volonté et de charité, une dose mesurée de régulation étatique, un filet de sécurité – pas trop grand et pas trop petit, et le reste laissé au libre marché ?
Le capitalisme est livré avec un pot-pourri de préfixes aux doux parfums, qui tous présument que le capitalisme a quelque chose de mauvais en soi. Nous entendons couramment quelques autres suffixes comme le capitalisme de copinage ou le capitalisme débridé, qui suggèrent que nous ne l’exploitons pas correctement.
Peut-être est-ce le capitalisme de Boucle d’or dont nous avons besoin ? Pas trop méchant, avec juste la bonne quantité de bonne volonté et de charité, une dose mesurée de régulation étatique, un filet de sécurité – pas trop grand et pas trop petit, et le reste laissé au libre marché ?
mardi 29 mars 2016
Toujours attaquer le mauvais pays
Chor Boogie |
Sur la scène internationale, ce type d’erreur par inadvertance tend à prendre un aspect burlesque. Ceux qui profitent des problèmes du monde sont les membres de la politique étrangère des États-Unis et de l’establishment militaire, les entreprises privées de la défense sous contrat et les politiciens du monde entier, en particulier ceux dans l’Union européenne qui ont été achetés. Leur tactique d’erreur par inadvertance est conditionnée par une certaine bizarrerie de l’opinion publique américaine, qui ne se préoccupe pas trop du reste du monde. Le citoyen moyen américain n’a aucune idée où sont les divers pays, ne peut pas différencier la Suède de la Suisse, pense que l’Iran est plein d’Arabes et ne peut distinguer aucun des pays qui se terminent par -stan. Et donc une astuce très pratique a été mise en œuvre qui revient à la maxime suivante: «Toujours attaquer le mauvais pays.»
mardi 22 mars 2016
La comète de la contre-révolution de couleur
Alex Podesta |
Cela coule de source, non ? L’équipe que j’ai à l’esprit est celle du régime de Washington, infestée de néoconservateurs, qui est maintenant presque universellement détestée, tant aux États-Unis qu’à l’extérieur de ses frontières. Et le jeu offensif qui a été joué était celui du syndicat des révolutions de couleur, avec George Soros signant les chèques et appelant à faire le coup de feu. Ayant perdu du terrain partout dans le monde, il tourne maintenant son attention pour tenter de conserver son propre terrain, qui est aux États-Unis.
mercredi 16 mars 2016
Technologies : analyse préjudices / bénéfices
Selon Kaczynski, nous avons besoin de rejeter les technologies dépendantes d’une organisation qui nous lient dans la Technosphère, et cultiver celles d’une organisation indépendante:
La technologie à petite échelle est une technologie qui peut être utilisée par des petites communautés sans aide extérieure. La technologie dépendante d’une organisation est une technologie qui dépend d’une organisation sociale à grande échelle [et donc complexe, NdT]. Il n’y aucun cas significatif de régression de la technologie à petite échelle. Mais la technologie dépendante d’une organisation régresse elle-aussi lorsque l’organisation sociale dont elle dépend tombe en panne.
mardi 15 mars 2016
Victoire à la Pyrrhus ?
On entend souvent que les États-Unis dépensent plus pour leur armée que la plupart des autres nations combinées. C’est généralement présenté comme une preuve que les États-Unis sont plus puissants militairement, peut-être même si puissants qu’ils pourraient s’attaquer au reste de la planète et l’emporter.
Je trouve cette attitude très discutable. Si nous regardons la qualité effective des investissement en matière de défense des États-Unis et le retour sur leurs investissements en termes de capacités militaires, une image totalement différente émerge : celle d’un Léviathan gaffeur et corrompu jusqu’à l’os qui contrecarre ses propres objectif à tout bout de champ.
Je trouve cette attitude très discutable. Si nous regardons la qualité effective des investissement en matière de défense des États-Unis et le retour sur leurs investissements en termes de capacités militaires, une image totalement différente émerge : celle d’un Léviathan gaffeur et corrompu jusqu’à l’os qui contrecarre ses propres objectif à tout bout de champ.
mardi 8 mars 2016
Voilà pour la politique…
Au cours de la semaine dernière, après avoir publié l’extrait du manuscrit de mon prochain livre, Réduire la Technosphère, j’ai reçu un certain nombre de réponses, dont certaines m’ont quelque peu déconcerté. Certaines personnes ne pouvaient pas approcher le concept de Technosphère sans avoir une définition du dictionnaire à leur disposition. D’autres pensaient que je venais présenter une version réchauffée d’un concept qui a déjà été entièrement exposé par Jacques Ellul, Teilhard de Chardin et d’autres. Quelques autres pensaient ma tâche sans espoir parce que presque personne ne serait capable de saisir le concept.
Je pense que je peux deviner la raison de cette attitude négative. Elle a deux causes principales : l’intellectualisme et le déni.
L’intellectualisme est une sorte de trouble psychologique, dont le principal symptôme est une incapacité à combiner son intellectualisation avec le travail de ses centres émotionnel et physique. Le résultat est un être creux qui utilise de grands mots et des concepts fantaisistes pour camoufler une inconséquence profonde. Nous ne pouvons être entiers que si nous trouvons des façons de combiner le travail de nos trois centres, intellectuel, affectif et physique, de façon harmonieuse. Ignorez l’un d’eux, et ce que vous avez, c’est un être légèrement paralysé ; ignorez-en deux, et ce que vous avez, c’est un invalide.
Je pense que je peux deviner la raison de cette attitude négative. Elle a deux causes principales : l’intellectualisme et le déni.
L’intellectualisme est une sorte de trouble psychologique, dont le principal symptôme est une incapacité à combiner son intellectualisation avec le travail de ses centres émotionnel et physique. Le résultat est un être creux qui utilise de grands mots et des concepts fantaisistes pour camoufler une inconséquence profonde. Nous ne pouvons être entiers que si nous trouvons des façons de combiner le travail de nos trois centres, intellectuel, affectif et physique, de façon harmonieuse. Ignorez l’un d’eux, et ce que vous avez, c’est un être légèrement paralysé ; ignorez-en deux, et ce que vous avez, c’est un invalide.
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